vendredi 27 juillet 2012

Contraception d’urgence : quels sont les délais à respecter ?


Rupture de préservatif, oubli de la pilule, décollement de patch, absence de contraception... Après une situation à risque lors d’un rapport sexuel, les femmes disposent d’un délai de 5 jours pour une contraception d’urgence permettant d’éviter une grossesse non désirée. C’est ce que rappelle l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).
Souvent appelée « pilule du lendemain », la contraception d’urgence est efficace dans un délai de 120 heures (5 jours) après le rapport sexuel. Il s’agit d’une contraception de rattrapage qui ne constitue pas une méthode de contraception régulière. Il existe 2 méthodes de contraception d’urgence hormonale :
·         celle au lévonorgestrel qui doit être prise dans les 72 heures (3 jours), délivrée de manière anonyme et gratuite aux mineures en pharmacie (avec ou sans ordonnance),
·         celle à l’ulipristal-acétate qui doit être prise dans les 120 heures (5 jours), délivrée en pharmacie sur ordonnance.
L’Inpes précise qu’il est aussi possible de passer par une contraception d’urgence non hormonale, le dispositif intra-utérin (DIU) au cuivre, également dénommé stérilet. Il est à utiliser dans un délai de 120 heures (5 jours). Pour cela, il est nécessaire de consulter un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage femme.
Attention : ces méthodes de contraception d’urgence ne protègent pas contre les infections sexuellement transmissibles (IST).

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