Rupture de préservatif, oubli de
la pilule, décollement de patch, absence de contraception... Après une
situation à risque lors d’un rapport sexuel, les femmes disposent d’un délai de
5 jours pour une contraception d’urgence permettant d’éviter une grossesse non
désirée. C’est ce que rappelle l’Institut national de prévention et d’éducation
pour la santé (Inpes).
Souvent appelée « pilule du
lendemain », la contraception d’urgence est efficace dans un délai de 120
heures (5 jours) après le rapport sexuel. Il s’agit d’une contraception de
rattrapage qui ne constitue pas une méthode de contraception régulière. Il
existe 2 méthodes de contraception d’urgence hormonale :
·
celle au lévonorgestrel qui doit être prise dans les 72 heures (3
jours), délivrée de manière anonyme et gratuite aux mineures en pharmacie (avec
ou sans ordonnance),
·
celle à l’ulipristal-acétate qui doit être prise dans les 120
heures (5 jours), délivrée en pharmacie sur ordonnance.
L’Inpes précise qu’il est aussi
possible de passer par une contraception d’urgence non hormonale, le dispositif
intra-utérin (DIU) au cuivre, également dénommé stérilet. Il est à utiliser
dans un délai de 120 heures (5 jours). Pour cela, il est nécessaire de
consulter un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage femme.
Attention : ces méthodes de
contraception d’urgence ne protègent pas contre les infections sexuellement
transmissibles (IST).
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